21 Octobre 2011, Alamo Race Track pose
ses valises à Paris pour deux jours. Ce soir-là, Alamo Race Track
joue pendant 45 minutes. La salle est remplie de tout le gotha
boboïsant de Paris. Surtout, il y avait plus d'invités que de réels
spectateurs. Les Trois Baudets, salle confidentielle et hautement
subventionnée par la Mairie de Paris, permet de recevoir les héros
du Plat Pays en toute confidentialité. Quelques mots glissés aux
musiciens avant le concert, accessibles (le néerlandais aidant), et
extrêmement sympathiques.
6 ans que j'attendais ça. Les voilà,
devant moi. Ralph Mulder, droit comme un I, en impose avec sa longue
carcasse. Un constat s'impose: Robin Buijs, qui a remplacé Guy
Bours, est le batteur qui manquait au groupe pour passer une étape.
Toutes les pièces du puzzle sont assemblées, et Alamo Race Track
nous caressent les oreilles avec un sens du rythme rarement vu. Quel
plaisir de les voir, après toutes ces années d'adulation
silencieuse. L'ambiance intimiste aidant, les instruments ont
totalement envouté la salle.
Nos six hollandais sont détendus, et
chaque morceau est construit de manière à inclure tous les
instruments. Voici que l'on retrouve du marimba sur « Black Cat
John Brown », et que deux basses accompagnent le rythme sur
« Lindyhop ». Ralph demande au début si le son de la
guitare convient. Evidemment que oui, tout est bon dans Alamo. Une
certaine tension permet aux Néerlandais de toujours rester alerte.
Et puis, quelle musicalité encore et toujours. 6 années de fidèle
écoute sont enfin récompensées. Merci à vous, et à la prochaine.
Super concert. Une découvere plus que agréable.
RépondreSupprimeralamo race track, paris , concert joyeux,intense,trop court !
RépondreSupprimerc'est pour quand leur prochain concert à Paris
Bientôt, bientôt...
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