mardi 27 septembre 2011

Festival Sziget – Jour 1

Nous sommes allés au Sziget Festival à Budapest. Voici un résumé de ce que nous avons vu, en espérant qu'il sera le plus complet possible. Nous ne nous concentrerons que sur la musique, car tout ce qui est du domaine de l'extra-musical restera gravé dans nos mémoires, et on ne vous le racontera pas!

V n'étant pas M et réciproquement, ce dernier se permettra de s'introduire dans cet article pour y donner son avis, aussi peu pertinent soit-il. Notez déjà que si vous comptez vous rendre au Sziget un jour,  tous vos souvenirs ne resteront pas dans vos mémoires à jamais. Tout d’abord par ce que vous en aurez trop, et surtout par ce que votre cerveau sera bien trop souvent occupé à absorber l’alcool qu’à retenir quoi que ce soit. Pour optimiser votre éventuel séjour dans cette terre sainte, ou dans n’importe quel festival que ce soit, nous mettrons bientôt à votre disposition un petit guide du festivalier.


Les shots deviennent de plus en plus fantaisistes.

The Maccabees

The Maccabees a la lourde tâche d'ouvrir cette édition 2011, la première pour nous. 15H, grand soleil, et le rock tendu des Maccabees sur la grande scène. Pendant que les campeurs plantent leurs tentes et que les bières commencent à couler à flot, The Maccabees propose une musique idéale pour cette heure. Jolie ouverture, dont on retiendra la répétition trop grande des chansons. Love You Better vaut le détour.


 Au bout de 3, on fait tous caca. 1, 2...

Les Hurlements d'Léo.

Pour l'impressionnante diaspora française à Budapest, les organisateurs avaient programmé les Hurlements d'Léo. Un bon milier de Français majoritairement, un Superfrançais, des t-shirts de BDE obscurs, c'est bon, on y est, le festival peut commencer, ses français ont répondu présent, et les Hurlements d'Léo aussi. Bon concert, belle énergie, mais il valait mieux ne pas être étranger pour réellement profiter de la fête.


Saurez-vous retrouver Nikola Sirkis?
Interpol

Interpol est chiant comme la pluie à voir jouer. On met le CD fort, on enlève les effets de studio, on rajoute une touche d'émotion sous forme d'un « Hello, it's nice being here » totalement neutre, et on commence à jouer. Pour preuve, aucun crowdsurfing, aucun saut dans la fosse. J'ai roté très fort lors de leur prestation, c'est ce que je retiendrai.

N'aura noté que le rot de V, et mon Dieu que cette bière est bonne. Allez, encore une, histoire d'être bien sûr que ce n'est pas ce début d'ivresse qui fausse mon jugement.

Saloperie de bourdonnement...
Bloody Beetroots

Que dire...? Une tente remplie ras la gueule pour accueillir tous les fans de Skins. Du gros son évidemment, beaucoup de mouvements de foule. Obligé de se laisser porter par la fête, obligé de devenir fou lors de Warp 2.0. Mais quand on est claustrophobe comme moi, on ne peut pas y survivre, tout simplement. Alors, on va pisser un coup, boire une bière, (la 3ème ou la 6ème?) et on se remet dedans. Du gros son, un public en fusion, mais on sent que les Betteraves Sanglantes vivent un peu de leur réputation et de leurs clips bien trashos. Un peu comme une meuf surmaquillée. Tu la trouves super bonne, et une fois au naturel, t'es un peu déçu.

Pour ma part, 2ème fois que je les vois en concert. Ba y’a pas à dire, c’est toujours aussi chiant. On dirait que tout le monde saute par ce qu’il y a un panneau géant comme dans les émissions TV indiquant au bon peuple quand Est-ce qu’il doit faire semblant d’être super content. Quitte à se faire écraser les pieds, j’aurais préféré que ça ne soit pas par des mecs torse-nus et transpirant comme tout bon néerlandais dont la peau n’est pas habitué à une température supérieure à 10 degré.
Mais le pire, c’est que la musique est tellement répétitive qu’on arrive pas à distinguer les chansons, ne sachant du coup combien de temps va durer le calvaire. « T’avais qu’a te casser me direz-vous ». D’abord, je ne vous permet pas de me tutoyer. Et puis quand tout le monde saute, moi aussi. Puisque Jésus est notre berger, j’ai bien le droit d’être un mouton.

Nice nipples
Motörhead

Nan, j'déconne. On devait juste pisser à cause de la bière.

La musique à l'état pur.
Afrocubism

1h30 de pur trip. Il y avait Pulp en même temps, mais entre la rencontre entre des musiciens africains et cubains de grand talent, et la gueule dépressive de Jarvis Cocker, le choix était très vite fait, bizarrement. Ruez-vous sur eux dès qu'ils passent près de chez vous. La nuit nous a emporté très très loin. Le sourire était partout, pour tout le monde qui a eu la chance de les voir. Mon Dieu, quelle prestation, quelle générosité, quelle beauté. Les superlatifs manquent. La mention spéciale du festival.

Peu de choses à ajouter. Sans trop de doutes le meilleur concert du festival, et pourtant le choix ne manquait pas. En même temps, Bassékou Kouyaté (qui d’ailleurs n’a pas joué avec son groupe comme cela était annoncé), un membre des Buena Vista Social Club, et plusieurs musiciens maliens, ça pouvait difficilement être mauvais. D‘autant plus que pour une fois, le choc des civilisations n’a pas donné lieu à un affrontement sanglant, mais une musique que la planète Terre reconnaitra comme l’un des plus beaux sons que ses milliards d’années d’existences ont pu lui permettre d’entendre (sans exagérer!)
Prends ça Samuel Huntington!
 
Pour l’anecdote, on a finit à la Axe party. Une sorte de stand où t’as le droit à de la musique bruyante et bien souvent merdique, avec un Dj qui se croit stylé (comme tous les Djs me direz-vous), et qui n’est finalement qu’un pauvre type (comme tous les Djs qui ne font que passer en boucle une playlist minable sur leur Mac me direz-vous). En tout cas les filles/ putes qu’ils engagent pour danser sur la scène sont vachement jolies, mais n’ont surtout pas l’air vachement majeure derrière leur 20 cm de vêtements.
Tout ça pour dire que quand y’a plus de concerts, c’est naze (tout du moins c’est ce que nous croyions…)

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